Archive for the 'Japon' Category
Ryokuchi Koen.
Aujourd’hui, c’était jour férié au Japon, le “sea day” comme ils disent, jour de la mer, et je ne travaillais donc pas. J’en ai profité pour aller visiter le parc (Koen en Japonais) qui est situé devant chez moi juste de l’autre coté du boulevard et dont j’ai un petit aperçu de ma fenêtre. Je dit un petit aperçu parce que c’est un parc assez grand, environ un kilomètre de large pour deux de long, il y a de quoi marcher. Voici d’ailleurs un aperçu du parc par Google Maps, mon immeuble est sur la pointe de la souris et vous pouvez accéder à cette carte en cliquant sur ce lien.
Quelques photos de ce parc maintenant, d’abord un ensemble de statues un peu bizarres située à l’entrée du parc quand on sort de la station de métro “Ryokuchi Koen” que j’utilise tous les jours. Puis une vue de la partie cenrale du parc composée de plusieurs parcelles de verdures dans un cercle parfait visible sur la vue satélite, construit il y a plusieurs dizaines d’années en homage au mariage de l’empereur du Japon de l’époque. On peut aussi appercevoir les sommets de la ville d’Osaka au dessus des cîmes des arbres. Ensuite un petit paysage typique, des pierres délimitant un cour d’eau et un pont en arrière plan, puis un par-terre de fleurs.
Ensuite d’autres images de ce qu’on voit de temps à autres au Japon, un arbre avec des racines apparentes, un cimetière et une sépulture.
4 commentsRestokonomiyaki !
Le week end dernier, j’ai été mangé un midi avec deux collègues dans un restaurant spécialisé dans les Okonomiyaki, plat originaire d’Osaka (faut il le rappeler). Leur but étant de me faire gouter de vrais Okonomiyaki, pas comme celui bas de gamme “junk food” que j’avais mangé au stade. Ce restaurant étant non loin de l’agence, nous y sommes allé à pied sous la chaleur tapante du tout début d’après midi, heureusement que tous les bâtiments sont climatisés. Et pour commencer, comme dans tous les restaurants, on nous donne des lingettes pour se laver les mains à table, celles ci sont décorées du nom de cette chaîne de restaurant, qui signifie “rire” si mes souvenirs sont bons, et on appelle la serveuse pour commander des bières en appuyant sur ce buzzer très courant au Japon.
Nous avons donc commandé trois Okonomiyaki différents que nous avons partagé chacun en trois parts. Ils sont bien sur tous à base d’œuf et de choux mélangé, c’est la garniture qui varie. Le premier contient des morceaux de porc et d’abats avec un œuf par dessus, le second, très classique, est caractérisé par sa décoration de sauce sur le dessus qui demande une certaine dextérité, et le troisième au calamar est saupoudré de flocons de bonite, ce sont d’extrêmement fines tranches de poisson qui ont la particularité de “danser” sous l’effet de la chaleur, comme le montre la vidéo qui suit.
Tout cela est fort bon et consommé autour d’une table intégrant une plaque chauffante afin de maintenir au chaud ces Okonomiyaki, ont s’aide donc d’une petite spatule métallique pour mettre des morceaux dans sa petite assiette afin qu’ils refroidissent un peu avant d’être ingurgité à l’aide des baguettes, mais les vrais de vrais habitants d’Osaka ne doivent pas utiliser cette assiette ni les baguettes pour manger ce met délicieux, il faut donc directement porter sa spatule d’Okonomiyaki chaude à la bouche au risque de passer pour un Tokyoïte (la honte). Mais j’ai quand même de temps en temps utilisé la mienne parce que c’était parfois un peu trop chaud et qu’on était pas si pressé !
4 commentsMon net à moi … en 100 mb/s ^^
Depuis que j’ai mon Asus eee, j’utilise internet grâce à des réseaux WiFi qui trainent dans le coin, même si ça n’est pas forcement autorisé et que ça ne marche pas toujours très bien. Mais c’est du passé car après plusieurs échanges téléphoniques avec le fournisseur d’accès NTT et des courriers qui ont eu du mal à arrivé de la part de l’opérateur OCN, ma connexion à domicile est enfin active et fonctionne très bien. La preuve, je suis connecté en 100 méga bits par seconde alors que la France dépasse assez rarement le 8 mb/s.
Voici les paquets que j’ai reçu après une petite minute de connexion, ceux ci dépassent vite le millions (25 millions reçu en moins de 4hoo d’utilisation) tout est évidement plus rapide, tant mieux car la distance des serveurs Européens que j’utilise est importante. De plus, aucune coupure depuis deux jours, le bonheur quoi.
Voici maintenant mon modem Japonais, c’est une simple boite verticale qui tient debout grâce à sa base pivotante, les petites DEL sont devant, les branchements se font derrière, et la ventilation se fait sur les côtés et par dessus. C’est simple et c’est tant mieux pour moi. Ce modem m’a été fourni et installé par le fournisseur d’accès NTT, très populaire au Japon, peut être même sont ils en situation de monopole pour l’internet à domicile.
Et pour finir, l’opérateur sans lequel internet ne fonctionnerais pas, OCN pour Open Computer Network. Le logo de cette entreprise est un petit chien qui me fait beaucoup pensé au logo de l’entreprise Lilloise Hi-tech Speechi pour laquelle j’ai travaillé de octobre à février cette année à l’école.
Ce chien OCN est représenté abondamment dans différentes positions sur tous les prospectus, et notamment sur cette pochette de CD-rom avec trois petites abeilles et un hérisson. Cette pochette est d’ailleurs assez intéressante, la façade est découpée en suivant les oreilles du chien, ce qui laisse apparaitre du texte, ensuite quand on l’ouvre on vois le CD qui est fixé très simplement par une découpe dans le papier et le chien est de nouveau dessiné sur le rabat. Par contre je ne sais pas ce qu’il dit mais il à l’air d’être en train de déposer un immondice en tout cas ^^
7 commentsPen spinning.
Mon patron, le professeur Kazuo Kawasaki, à une nouvelle passion depuis environ deux semaines : le pen spinning.
Tous le monde s’est déjà essayé à faire tourner un stylo entre ses doigts ou par dessus son pouce avec plus ou moins de réussite et de persévérance. Lui, il s’y met avec assiduité, en parle en conférence devant plus de 500 personnes, et explique qu’il nous conseil vivement de nous y mettre aussi, nous ses “disciples”, afin de rester dans le même esprit que lui lorsqu’on travail. Ça fait bien sur rigoler toute l’audience, et il en est ravi, mais c’est finalement assez sérieux puisqu’il est très intéressé par un nouveau produit totalement dédié au pen spinning. C’est un stylo dont les deux extrémités sont équipées de quatre petits poids escamotables afin que chacun puisse faire ses réglages personnels de “pen spinner”, et en tant que designer/physicien, ça lui plais énormément. Il m’en a d’ailleurs offert un afin que je m’entraine, heureusement que j’ai déjà passé de nombreuses heures de cours au lycée à pratiquer ce genre de passe-temps, je n’imaginais pas qu’un jour ça me servirais sur le plan professionel. Voici donc ce stylo qui fonctionne en effet très bien, c’est la version Hell&Heaven rouge avec un petit graphisme différent de chaque côté, parce qu’au Japon, il y a du graphisme partout.
C’est donc toute une institution qui se met en place autour de ce produit, les marques Japonnaises de jouet et de stylo comme Pentel ou Takaratomy (marque de mon stylo) se sont regroupées dans la “pen spinning association Japan” afin d’organiser des tournois, des championnats du monde et de publier des livres. Vous pouvez voir un extrait du DVD sur ce lien. Bref, du bon “buzz” marketing dont les Japonais ont le secret et aussi l’occasion de maitriser des techniques impressionnantes alliant précision et dextérité “just for fun” et pour prouver une fois de plus qu’ils sont très doués dans tout ce qui demande beaucoup d’adresse et d’entrainement.
8 comments“Lecture day” à Kobe.
Kobe est une ville de 1,5 millions d’habitant, le double avec son agglomération, qui est pratiquement collée à Osaka en longeant la côte par le nord ouest de la baie. C’est un port très important au Japon et une ville très moderne du fait de ses influences occidentales et de la reconstruction qui a suivie le tremblement de terre de 1995. Je n’ai malheureusement pas pu visiter Kobe puisque j’y allais pour travailler, je n’ai donc pas vraiment de photos intéressantes car ayant traversé la ville en souterrain, mais ce n’est que partie remise. Il faut savoir que Kobe est construit entre la mer et les montagnes, comme beaucoup de villes Japonaises, mais que l’espace est assez réduit à cet endroit comme le montre cette photo prise devant l’entrée du musée d’art qui est sur le front de mer et pourtant si proche des montagnes, d’où une certaine manie ici de gagner de la place en construisant des avancées sur la mer.
J’y ai donc passé la journée de samedi avec tous les collègues car notre boss Kazuo Kawasaki donnait une conférence dans une salle du musée d’art de la préfecture de Hyogo. Ce bâtiment créé en 2002 par l’architecte Tadao Ando, natif d’Osaka et très célèbre pour son style géométrique simple et la qualité de ses réalisations qui ont très bien résistées au tremblement de terre. Ce “Hyogo Prefectural Museum of Art”, dont voici deux photos, est donc lui aussi simple et monumental, habillé à l’extérieur comme à l’intérieur d’un joli béton doux très agréable au touché.
Nous avons donc passé la matinée à installer tout le matériel nécessaire à la conférence, les quatre macbookpros, le macbookair, les projecteurs, la sonorisation, la lumière, tout doit bien sur être parfait. La salle contenait plus de 550 personnes sur 32 rangées de chaises avec deux projections géantes sur le mur, une avec le support de la conférence et l’autre avec des images qui défilent concernant les travaux du professeur Kawasaki. Le sujet principal de cette conférence portait sur les petites boites à musiques créées par Kazuo en 1994 et inspirées selon des chansons bien précises qui sont rassemblées sous le nom de “Platon’s orgel”. Ensuite, il s’est fait interviewé par un important scientifique, chercheur dans le domaine cérébral, mais mon niveau de Japonais ne me permet pas de comprendre tout ce qui se dit, bien que ça ait l’air très intéressant et qu’on essaye ensuite souvent de m’expliquer l’essentiel.
Et le midi, nous avons tous eu droit à un Bento, plat froid avec du riz et plein d’autres choses dedans. Je ne comprend vraiment pas comment c’est possible de mettre autant de trucs bizarres dans un seul et unique plat car j’ai trouvé ça assez particulier. Du bambou, de la tige de lotus, un chapeau de champignon, un morceau de citrouille, deux bouts d’aubergine, un peu d’omelette, deux petits brocolis crus, une sorte de gelée gluante mais un peu croquante dont j’ai oublié le nom, un marron jaune, de la viande de bœuf avec son gras (qui se mange), ainsi que d’autres tout petits et nombreux ingrédients que je ne citerais pas. Sans oublier le riz préparé de trois façons différentes et la bouteille de thé froid. Je vous assure que tout se mange, c’est très oriental mais ça nourri, donc tant mieux.
5 commentsKiyomizu-dera.
L’objectif principal de la visite de Kyoto, outre de découvrir la ville, était de se rendre au temple très célèbre nommé Kiyomizu-dera. Voici la porte d’entrée du temple avec de chaque coté, des grillages en bois renfermant deux statues protectrices représentant des bonshommes grimaçant destinés à impressionner les visiteurs. La statue de droite à la bouche ouverte tandis que celle de gauche à la bouche fermée.
Plus loin, on passe près d’une grosse cloche avant d’arriver devant la pagode, architecture en bois qui représente vraiment l’idée qu’on se fait du Japon, un bâtiment ici de trois étages, superbe. Et plus loin, l’un des sept “dieux du bonheur” Japonais auquel ce temple est dédié, Daikokuten, le dieu de la richesse, représenté grassouillet, debout sur des balles de riz, tenant un sac plein de sagesse et de patience ainsi qu’un maillet porte bonheur.
Voici quelques photos en vrac du bâtiment principal. Celui ci est à flan de montagne et donc soutenu par des pilotis en bois à 13 mètres du sol, une structure de toute beauté. La vue sur Kyoto est d’ailleurs très belle, surement encore plus par beau temps.
Un peu plus loin, les traditionnels “espaces-chance” comme dans tous bon temple Japonais qui se respecte. A Kiyomizu-dera, deux pierres espacées de 16 mètres sont disposés dans une ligne droite, celui ou celle qui réussi à marcher de l’une à l’autre les yeux fermés connaîtra le bonheur amoureux. Pour ceux qui ne tente pas cette traversée, des petits papiers sont proposés, on en tire un au hasard et on lit ce qui est écrit dessus. J’ai bien sur eu droit à une traduction et visiblement, celui ci me promettait de la chance dans ma vie futur. Mes collègues qui ont eu de mauvais présages ont du nouer leur morceau de papier autour d’un bout de bois prévu à cet effet comme le veut la tradition. Il y avait aussi ces petites plaques de bois sur lesquelles on inscrit ses vœux, et cette discrète cérémonie qui avait lieux au moment de notre visite.
Continuons la visite par cette statue de Bouddha, cette mini maison toute mignone, ou encore ces petites statuettes habillées de robes rouges car représentant parait il une déesse, et finissons par les trois petites chutes d’eau procurant du bonheur à quiconque en boira. Celle de gauche pour une bonne santé, celle du milieu pour une longue vie et celle de droite pour avoir du succès dans ses études. Ayant un diplôme à passer en octobre, je me suis dit que c’est de cette eau qu’il fallait que je boive, pour cela il faut réussir à remplir son godet à distance grâce à une longue perche qui est bien sûr stérilisée aux UV, on est au Japon quand même. Espérons que le miracle fonctionne !
Et pour finir voici les collègues avec qui j’ai visité Kyoto : Oshima en T-shirt blanc, membre de Ouzak design depuis l’époque où l’agence était encore basée à Nagoya (elle est depuis deux ans à Osaka), Itomi la secrétaire, et Funayama en T-shirt noir, originaire de Yamagata dans le nord du Japon et étudiant du PID tout comme Nakamura mais une année au dessus si j’ai bien compris. Merci à eux en tout cas, car ce fût une journée fort agréable et riche en découvertes, plongée dans la tradition et qui m’a permis de quitter la modernité d’Osaka pendant quelques heures.
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