Archive for juin, 2008
Mes laptops locaux.
Voici les deux ordinateurs portables sur lesquels je travail, le Apple PowerBook G4 au boulot et le week end chez moi, et le Asus eee 700 pour animer ce blog tous les soirs et stocker mes documents.
Comme un Mac, c’est maintenant vraiment banal, je vais plutôt vous parler de l’Asus, le mien, perso, celui que je ramenerais en France après mon séjour au Japon.
C’est donc un ultra portable que j’ai acheté d’occasion à “Den den town”, le quartier de l’électronique d’Osaka. Ce concept de tout petit pc est en train de créer une nouvelle tendance dont Asus s’est installé en précurseur avec ce “eee” et ses prix cassés grâce à plusieurs idées intéressantes et économiques. Parmi ces idées citons l’utilisation de Linux ou bien du vieux mais performant Windows XP, un écran petit mais suffisant, pas de disque dur mais juste 4 go de mémoire flash pour faire tourner le système d’exploitation et rendre ce pc bien plus fiable et résistant au chocs, une coque en plastique toute simple, légère et pas chère, pas de lecteur CD-rom tellement inutile de nos jours, et des caractéristiques techniques minimalistes permettant l’essentiel : une bonne utilisation d’internet, bien que le mien ait été boosté à 2go de ram et puisse donc allez un peu plus loin. Il est de plus parfaitement optimisé pour être sans cesse transporté, en effet, mon Asus a déjà fait une chute d’une soixantaine de centimètres en étant fermé et en veille, et s’en est tiré sans aucune égratignure ni même avoir besoin d’être redémarré, du solide je vous dit.
Comme vous le voyez, il est très petit puisque sa largeur n’est pas plus grande qu’un stylo Bic bien de chez nous. Attention, j’ai bien dit qu’il est petit, mais pas fin, en effet, je pense que la finesse n’a aucun intérêt dans un ordinateur portable, l’aspect pratique selon moi, c’est de pouvoir être rangé facilement et transporté partout, c’est à dire avoir une surface frontale la plus petite possible. La taille de l’écran s’en ressent bien sur mais le prix aussi car qui dit finesse dit forcement recherches technologiques et ultra miniaturisation, donc prix élevé au final pour pas grand chose. Les connaisseurs l’auront deviné, je suis donc tout à fait contre la philosophie futile du MacBookAir et plus dans l’esprit simplicité, légèreté et minimalisme pratique de cet Asus eee. Ça n’engage que moi bien sur ^^
Un gros plan sur le clavier, bien sur il est en QWERTY mais en plus, les principaux idéogrammes Japonais sont imprimés sur certaines touches. Il est bien sur possible de taper en Japonais sur un ordinateur mais il faut de l’entrainement à mon avis. En effet, il faut taper quelques caractère du mot qu’on veut obtenir puis une proposition s’affiche et quand on veut un mot plus spécifique, une liste d’autres propositions s’affiche à son tour et il faut donc cliquer sur celui qu’on désire pour qu’il s’écrive, bref, c’est un peu compliqué pour nous occidentaux qui n’avons que 26 lettres et pour qui c’est parfois de trop.
Démarrons maintenant Windows afin que je me rendre compte qu’il est en Japonais et que ça ne va pas être facile de faire passer le clavier en AZERTY. Mais après plusieurs tentatives puis l’aide de ChoiZ et du traducteur Google, que je remercie tous deux, ce désir est devenu réalité et c’est bien plus pratique comme ça.
Voilà donc comment j’utilise mon ordinateur, je peux vous dire que les icônes ont beaucoup d’importance bien sur et que les lettres entre parenthèses, qui sont les touches de raccourcies clavier, sont souvent la traduction en anglais de l’action, comme par exemple (P) pour paste, coller, ou bien (M) pour move, déplacer, ce qui m’aide parfois à ne pas me tromper. Toutefois, ayant beaucoup utilisé Windows XP sur mon Dell préféré pendant 5 ans, je me souviens bien de l’emplacement de la plupart des boutons à cliquer.
Et comme je n’ai pas encore officiellement internet chez moi, je suis obligé de me connecter à des réseaux wifi qui traînent par ci par là de différentes manières, et le balcon de l’étage est très utile quand il ne pleut pas.
7 commentsQuelques emplètes japonaises.
Afin de m’équiper de quelques objets manquant dans mon appartement et parce que c’est le meilleur moyen de découvrir le mode de vie des habitants d’un pays lorsqu’on y arrive, je suis allé faire des courses dans un magasin qui ne vend que des produits à 100 Yens, comme je vous l’avais raconté précédemment.
J’ai donc pu prendre moult articles plus ou moins utiles dont quelques petites choses à manger pour 100 Yens aussi, ce qui pour info fait environ 60 centimes d’Euro, ainsi que des cannettes de 10 cl pour 50 Yens. Voici la trentaine d’articles que j’ai acheté, pour un total de moins de 20 euros, on peut dire que c’est plutôt économique. Vous pouvez voir de la vaisselle japonaise, une casserole, des goblets, un torchon, des baquettes (très important), un stylo, de l’apéro, du sucré, des bols, une planchette en bois pour la salle de bain (qui n’a tenu qu’une semaine), ainsi que d’autres objets dont voici plus de détails.
Un coquetier au design bien fluide, d’un esprit de simplicité tant par la forme que par la couleur qui est assez typique du style japonais sans être non plus trop traditionnel. J’apprécie beaucoup ce genre de produit très simple, c’est vraiment à l’antipode de la culture manga par exemple, très présente elle aussi, ce qui fait toujours du Japon un pays plein de contraste.
Un dessous de plat amusant, bien représentatif de la manie qu’on les japonais à décorer très souvent leurs objets modernes avec des visage, des animaux et autres dessins amusants. Ici c’est un fantôme qui meurt, étrange paradoxe, et comme la forme est sympa et le dessin pas trop chargé, pour 100 Yens j”ai craqué, de plus je mange de temps en temps des nouilles japonaise, les fameux “ramens”, c’est donc toujours pratique d’avoir ce genre d’objet.
Un porte savon en forme de dauphin, aucun intérêt si ce n’est qu’il m’en fallait un et que celui ci était le moins moche de la boutique, Il est encore la preuve que les animaux rigolos décorent souvent les objets pas chers au Japon.
Et pour finir, un petit panier à rangement en propylène qui se ventouse ou on veut ou presque et qui est, lui aussi, décoré d’un animal, enfin d’un dessin et d’une forme qui font penser à un ourson ami avec un escargot en tout cas, si c’est pas mignon ça quand même … bon ok c’est un peu moche aussi, mais le but est que ce soit fonctionnel.
Si jamais vous tombez sous le charme d’un de ces produits ou bien des prochaines “choses japonaises” que je vais continué de présenter sur ce blog, vous pouvez toujours me demandé de vous en mettre de côté, je verrais ce que je peux faire.
14 commentsCompris ? Understand ? Wakarimashta ?
Après plus d’un mois de stage maintenant, nous avons développé quelques techniques, à l’agence, pour les fois où on ne se comprend pas en anglais, voici un exemple utilisant la technique du dashboard d’Apple, parce qu’il faut avouer que de temps en temps, ils ont des idées pratiques qui fonctionnent bien.
Mon tuteur a donc entré le mot en japonais dans le traducteur d’anglais puis je comme je ne le comprenais toujours pas, je l’ai à mon tour traduit en français avant de faire : “Ahh ouai une cloison okay”.
Vous savez maintenant dire “cloison” en français, anglais et japonais, bien que la lecture des idéogrammes puisse poser problème.
Mais généralement, les japonais ont tous toujours un traducteur électronique de poche sur eux, c’est assez pratique aussi lorsqu’on est pas au bureau. Et si vous regardez bien derrière le dashboard, vous pouvez voir une partie de mon boulot en transparence, mais pas de détails croustillant suffisement interessant, c’est du plan 2D, désolé.
9 commentsMon espace vital.
Je vais maintenant vous présenter l’endroit dans lequel je vis, mon appartement de 15 mètres carrés au cinquième étage et à la troisième place du couloir, autant vous dire qu’il y a beaucoup d’appartements dans mon immeuble mais que apparemment beaucoup ne sont pas loués car de nombreuses boites aux lettres sont verrouillées par un gros bout de scotch et aussi parce que l’ambiance y est très calme.
Voici donc mon bureau - salle à manger - véranda, ainsi qu’une armoire que j’ai mise devant la fenêtre puisque je n’ai pas de rideau ni de volets. Mes vêtements sont rangés dans une autre armoire intégré au mur dans mon entrée. Le bureau n’est pas bien grand, mon petit PC portable parait même presque normal dessus, je suis donc obligé de le ranger très souvent, et ça me change.
Le lit à l’occidentale, pas traditionnel comme les futon japonais. C’est l’endroit dans lequel je passe le plus de temps en semaine, rentrant tard du boulot et partant tôt le matin, je ne profite du reste de la pièce pratiquement que le week end quand parfois je reste chez moi. A noter que ce lit fait aussi un excellent canapé pour squatter.
Dans le prolongement de l’entrée se trouve la cuisine, très “spacieuse”, une plaque, un évier, un micro frigo et c’est tout. C’est suffisant pour faire à manger bien sur mais parfois un peu compliqué quand j’ai beaucoup de vaisselle à faire par exemple. Mais comme je mange au resto universitaire tous les midis, je ne souffre pas vraiment de sa petite taille.
Juste derrière la cuisine, il y a la salle de bain, très petite et donc très optimisée mais c’est plutôt fonctionnel je dois dire. Une seule arrivée d’eau pour le lavabo et la douche et aussi une seule et même évacuation de l’eau puisque celle ci est creusée dans le sol sous la baignoire et que l’eau de la douche et du lavabo s’y rejoignent, d’où l’absence de siphon. Le WC a quant à lui sont propre système d’eau, heureusement. Ils sont fort ces japonais quand même, un sacré esprit pratique de simplicité, à part qu’ils ont oublié de me fournir un rideau de douche.
Voici maintenant la pièce commune équipé d’une télévision d’un coin canapé et de multiples tables, d’un distributeur de boissons, d’un micro-onde ainsi que d’un self abandonné qui devait servir juste après la construction de cet immeuble en 1990 lorsque il devait servir de pensionnat ou de quelque chose comme ça. Parfois, on dirait presque un décors de jeu vidéo en FPS.
Ceci est la pièce dans laquelle je me suis risqué à faire une lessive ce week end. Plusieurs machines à laver et un sèche linge fonctionnant tous à pièce, 200 Yen par machine soit environ 1,20 Euros. Il ne me reste plus qu’à trouver un fer à repasser maintenant !
Et pour finir, le nom de ce bâtiment est “Pure Fleur”, encore un mot de français utilisé pour nommer quelque chose au Japon, puisque c’est synonyme de luxe ici, même si dans ce cas, ça ne veut pas dire grand chose et que la notion de luxe de cette résidence est très relative, mais j’ai l’essentiel qu’il me faut pour vivre, donc tout est parfait. Si quelqu’un qui parle japonais pouvant me traduire ce qu’il est écrit en dessous, ça m’intéresserais, qu’est que le mot montagne (Yama) vient faire dans une histoire de fleur pure ?
5 commentsDecouverte du Japon.
Voici diverses photos de choses et d’autres que j’ai vu au Japon pendant le mois qui vient de s’écouler et qui donnent un bon et rapide aperçu de “comment c’est ici” :
Un temple typiquement japonais en plein centre d’Osaka entourée d’immeubles et de centre commerciaux gigantesques. Vous pouvez voir aussi une grande pub pour Asics, société japonaise de chaussures de sport, la ligne jaune en relief sur absolument tous les trottoirs pour aider les malvoyants à se diriger, ce qui fonctionne très bien, ainsi que deux japonaises qui rigolent en marchant.
Une maison plus grosse que la moyenne non loin de chez moi, donc plus éloignée du centre et déjà très proche des premières collines avoisinantes avec bien plus de verdure que dans Osaka.
Un début de couché de soleil dans la brume lointaine (ou bien la pollution de Kobe peut être), photo prise sur les hauteurs derrière mon immeuble où il y a cette zone grillagée et non construite, excepté la ligne de haute tension …
… dont voici justement un pylône en gros plan qui a eu du mal à rentré en entier dans l’objectif de l’appareil photo, plutôt impressionnant, une mini Tour Eiffel dupliquée sur des kilomètres en quelque sorte.
Une porte décorée de lanternes dans Osaka sous laquelle tous les japonais se prenaient en photo un samedi soir. Ce genre de décoration assez typique est tout de même plutôt rare au quotidien.
Une voiture commercialisée uniquement au Japon, la Will Cypha (créé par Toyota) et son style très (trop) particulier, deuxième création de cette sous marque de Toyota après l’étrange citadine à vitre arrière inversée que je n’ai vu qu’une seule fois pour l’instant. Celle ci est assez rare aussi tout comme la nouvelle Will qui elle a un style beaucoup plus réussi, j’en reparlerais surement plus tard si j’arrive à la prendre convenablement en photo.
La démesure japonaise par rapport à la France ne se ressent pas que sur la taille des villes ou des infrastructures, mais aussi sur les pommes. Les deux pommes de droites sont françaises et celle de gauche est locale et de fort bon diamètre. Cela dit c’est bien la seule chose concernant la nourriture qui soit plus gros qu’en France, les autres packaging paraissent souvent bien petit, sauf peut être les canettes de bière qui sont en 35 ou 50 cl et non pas 25 ou 33 comme chez nous (même s’il vendent aussi des toutes petites cannette de 10 cl).
Voici pour finir une publicité dans le métro dont j’ai enfin pu comprendre ce qui était écrit et qui paraissait s’adresser directement à moi. Très poli ces japonais n’est ce pas, ils font des efforts pour parler ma langue, j’ai apprécié le geste ^^.
6 comments1ère journée au Japon.
Continuons le flash back commencé hier dont voici la première vision que j’ai eu du Japon, au petit matin par la fenêtre de l’avion après avoir survolé la France, l’Allemagne, la Pologne, la Biélorussie, la Russie la Mongolie, la Chine et la Corée du sud (bizarrement l’avion a bifurqué vers le sud pour contourner la Corée du nord ^^).
Suite à mon atterrissage sur l’aéroport KIX et après avoir donc prit le monorail et montré patte blanche à la douane, j’ai été dans l’énorme terminal pour louer un téléphone portable local de marque Sanyo, entreprise originaire d’Osaka bien sur. (mon numéro : 003300818067126317). Pour info les sms ne marchent pas au Japon mais sont remplacé par des emails, bien plus pratiques finalement. (mon email de portable : dd-7060/08067126317@ezweb.ne.jp)
J’ai aussi été prendre des plans d’Osaka, de quoi me désaltérer enfin après le vol dans un des très nombreux distributeurs automatiques de boissons et acheter un ticket de “bus limousine”, un car qui m’a emmené de l’aéroport jusqu’à la ville d’Osaka par le fameux et interminable pont dont voici une photo de “dessus”.
Après environ une heure de trajet, à traverser uniquement des zones urbaines et industrielles en longeant la côte, j’arrive dans Osaka et je prend un taxi pour me rendre à l’agence de location de mon appartement. Bien sur on me sert un thé vert et on discute contrat dans ce qui peut ressembler à de l’anglais si on se concentre bien. Il faut savoir que il était 11h00 au Japon mais que pour moi il était plutôt 6h00 du matin et que j’ai très mal dormi dans l’avion et assez peu la nuit d’avant pour cause de bagage, mais comme on a eu beaucoup de cours de nuit blanche à l’ISD j’ai plutôt l’habitude heureusement, mais j’ai donc passé la journée un peu la tête dans le riz (car ya pas de pâté là bas).
Suite à ça, l’assistante m’emmena en métro jusqu’à l’appartement qui est tout au nord de l’agglomération dans la ville de Suita et m’expliqua comment acheter un ticket et une pass-card. Elle peina d’ailleurs à repérer l’immeuble, car en effet, le dénivelé est un peu étrange à cet endroit là, et lorsqu’on arrive enfin à l’appartement, je me rend compte qu’il est totalement vide d’accessoire et qu’il va donc falloir passer la journée à m’équiper, ne serais ce que pour pouvoir manger. On me montre donc où est la supérette la plus proche et je me lance ainsi dans mes premières courses japonaises. En revenant à l’appartement et après avoir discuté à un feux rouge pour pour piéton avec un américain de Chicago parlant le japonais, le couple responsables de l’immeuble m’attendait pour me prêter drap et couette (ouf) et m’expliqua en voyant mes courses et avec l’aide en traduction de l’américain de m’emmener en voiture dans un magasin ou tout est à 100 Yen (0,60 Euros), concept récent mais très à la mode maintenant au Japon, afin que je puisse m’équiper pour pas cher et cela pas très loin de chez moi.
Une petite parenthèse s’impose pour parler de leur voiture assez folklorique je doit dire, un petit cube comme on n’en vois qu’au Japon et dont l’intérieur était totalement remplis de gadgets tous plus inutiles les uns que les autres ainsi que de peluches ou figurines en tout genre : 15 fois pire que dans ma Saxo ! D’ailleurs tout cela paraissait très instable, surtout vu la conduite très sur-régime du chauffeur, mais pourtant à ma grande surprise, rien n’est tombé pendant les quelques minutes de route. C’est là qu’est toute “l’intelligence supérieure” qu’on ressent au Japon par rapport à l’Europe, beaucoup de petites choses sont plus simples ou mieux pensées sans que cela ne soit révolutionnaire pour autant, sauf que dans le cas de cette voiture, cette intelligence concernant la stabilité des “bidules” ne servait pas à grand chose.
Lorsqu’on arrive au magasin à 100 Yen, on se gare sur le parking et on rentre dans une boutique ne vendant que des costume-cravate, je me pose quelques questions, puis on monte un escalier et je me rend compte que les trois étage au dessus sont dédiés à la vie pas chère, on me tend une casserole en me montrant une pièce de 100 Yen et je comprend enfin que toute cette camelote est vendu à 60 centime d’euro l’unité. Après avoir tout visité, je constate qu’il n’y a pas que de la camelote finalement et que, malgré les bas prix, la qualité certes basique est quand même au rendez vous, encore un bon coup de la “Japan intelligence corporation” surement, ça à beau ne pas être cher, c’est quand même bien souvent du solide avec une (petite) recherche d’esthétique. En tout cas, pour des accessoires de première nécessité, c’est vraiment le bon plan. Ensuite je rentre chez moi pour passer enfin quelques heures tranquille et manger quelque chose de local fraichement acheté, ce qui ne m’a pas fait de mal après cette première journée assez mouvementée mais tout de même bien plaisante.
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