1ère journée au Japon.
Continuons le flash back commencé hier dont voici la première vision que j’ai eu du Japon, au petit matin par la fenêtre de l’avion après avoir survolé la France, l’Allemagne, la Pologne, la Biélorussie, la Russie la Mongolie, la Chine et la Corée du sud (bizarrement l’avion a bifurqué vers le sud pour contourner la Corée du nord ^^).
Suite à mon atterrissage sur l’aéroport KIX et après avoir donc prit le monorail et montré patte blanche à la douane, j’ai été dans l’énorme terminal pour louer un téléphone portable local de marque Sanyo, entreprise originaire d’Osaka bien sur. (mon numéro : 003300818067126317). Pour info les sms ne marchent pas au Japon mais sont remplacé par des emails, bien plus pratiques finalement. (mon email de portable : dd-7060/08067126317@ezweb.ne.jp)
J’ai aussi été prendre des plans d’Osaka, de quoi me désaltérer enfin après le vol dans un des très nombreux distributeurs automatiques de boissons et acheter un ticket de “bus limousine”, un car qui m’a emmené de l’aéroport jusqu’à la ville d’Osaka par le fameux et interminable pont dont voici une photo de “dessus”.
Après environ une heure de trajet, à traverser uniquement des zones urbaines et industrielles en longeant la côte, j’arrive dans Osaka et je prend un taxi pour me rendre à l’agence de location de mon appartement. Bien sur on me sert un thé vert et on discute contrat dans ce qui peut ressembler à de l’anglais si on se concentre bien. Il faut savoir que il était 11h00 au Japon mais que pour moi il était plutôt 6h00 du matin et que j’ai très mal dormi dans l’avion et assez peu la nuit d’avant pour cause de bagage, mais comme on a eu beaucoup de cours de nuit blanche à l’ISD j’ai plutôt l’habitude heureusement, mais j’ai donc passé la journée un peu la tête dans le riz (car ya pas de pâté là bas).
Suite à ça, l’assistante m’emmena en métro jusqu’à l’appartement qui est tout au nord de l’agglomération dans la ville de Suita et m’expliqua comment acheter un ticket et une pass-card. Elle peina d’ailleurs à repérer l’immeuble, car en effet, le dénivelé est un peu étrange à cet endroit là, et lorsqu’on arrive enfin à l’appartement, je me rend compte qu’il est totalement vide d’accessoire et qu’il va donc falloir passer la journée à m’équiper, ne serais ce que pour pouvoir manger. On me montre donc où est la supérette la plus proche et je me lance ainsi dans mes premières courses japonaises. En revenant à l’appartement et après avoir discuté à un feux rouge pour pour piéton avec un américain de Chicago parlant le japonais, le couple responsables de l’immeuble m’attendait pour me prêter drap et couette (ouf) et m’expliqua en voyant mes courses et avec l’aide en traduction de l’américain de m’emmener en voiture dans un magasin ou tout est à 100 Yen (0,60 Euros), concept récent mais très à la mode maintenant au Japon, afin que je puisse m’équiper pour pas cher et cela pas très loin de chez moi.
Une petite parenthèse s’impose pour parler de leur voiture assez folklorique je doit dire, un petit cube comme on n’en vois qu’au Japon et dont l’intérieur était totalement remplis de gadgets tous plus inutiles les uns que les autres ainsi que de peluches ou figurines en tout genre : 15 fois pire que dans ma Saxo ! D’ailleurs tout cela paraissait très instable, surtout vu la conduite très sur-régime du chauffeur, mais pourtant à ma grande surprise, rien n’est tombé pendant les quelques minutes de route. C’est là qu’est toute “l’intelligence supérieure” qu’on ressent au Japon par rapport à l’Europe, beaucoup de petites choses sont plus simples ou mieux pensées sans que cela ne soit révolutionnaire pour autant, sauf que dans le cas de cette voiture, cette intelligence concernant la stabilité des “bidules” ne servait pas à grand chose.
Lorsqu’on arrive au magasin à 100 Yen, on se gare sur le parking et on rentre dans une boutique ne vendant que des costume-cravate, je me pose quelques questions, puis on monte un escalier et je me rend compte que les trois étage au dessus sont dédiés à la vie pas chère, on me tend une casserole en me montrant une pièce de 100 Yen et je comprend enfin que toute cette camelote est vendu à 60 centime d’euro l’unité. Après avoir tout visité, je constate qu’il n’y a pas que de la camelote finalement et que, malgré les bas prix, la qualité certes basique est quand même au rendez vous, encore un bon coup de la “Japan intelligence corporation” surement, ça à beau ne pas être cher, c’est quand même bien souvent du solide avec une (petite) recherche d’esthétique. En tout cas, pour des accessoires de première nécessité, c’est vraiment le bon plan. Ensuite je rentre chez moi pour passer enfin quelques heures tranquille et manger quelque chose de local fraichement acheté, ce qui ne m’a pas fait de mal après cette première journée assez mouvementée mais tout de même bien plaisante.
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