sept 14
Toyota Will = design du futur ?
Il y a une petite dizaine d’année, Toyota s’est rendu compte de son absence sur le marché des voitures citadines au design fort et novateur. Pour attaquer ce type de catégorie sans risquer de nuire à son image en cas d’échec, une marque a donc été créée avec un nom futuriste : Will. En effet le but était de commercialiser des bases et des moteurs Toyota habillés d’une carrosserie au style toujours créatif, unique et avant-gardiste, en un mot faire du jamais vu dans le design automobile. La première tentative est donc très étrange, on aime ou on déteste, personne ne peut rester indifférent à la vue de cette auto nommé “Will Vi” qui a une vitre arrière incurvée façon Citroën Ami 6, une découpe des portières massacrée ou encore des surfaces simples marquées par des arrêtes franches. C’est sorti il y a 10 ans, ça nous parait maintenant un peu dépassé mais en se remettant dans le contexte et en se disant que ça choque toujours autant de nos jours on peux se dire que Toyota a réussi son paris, cependant les ventes n’ont pas vraiment été à la hauteur de ce style si particulier.
Qu’à cela ne tienne, Toyota dota la jeune marque Will d’un second modèle en 2001 qui changea radicalement de style au point de devenir une référence qui inspirera d’autres grand constructeurs de l’époque comme Opel ou Renault. Cette “Will Vs” adopte une ligne très sportive, des lignes marqués et dynamiques tant sur les ailes qu’au milieu, des vitres petites et profilées et des surfaces simples qui courent de l’avant vers l’arrière sans interruption. Les designers l’ont d’ailleurs avoué, leur inspiration principale était le furtif et surfacique avion de chasse américain F-117. Cette fois, la réussite du design était flagrante et cette voiture que j’adore a séduit de nombreux fans au Japon, seul pays où les Wills sont commercialisées. Malgré son succès, ce modèle ne fût produit que jusqu’en 2004 et ne sera pas remplacé, seulement 4000 “Will Vs” sont sortie des chaînes de montage, c’est donc une rareté dont les quelques propriétaires sont fier d’utiliser au quotidien.
Puis après ce glorieux épisode de design made by Toyota (comme quoi quand on veut on peux) un troisième modèle apparu, lui aussi unique et différent de ses prédécesseurs. Il s’agit de la “Will Cypha” avec ses grands passages de roues bien galbés, ses phares avant verticaux et ses roues qui paraissent toutes petites. Je pense que le constat est exactement le même que pour la “Will Vi”, soit vous la voulez soit vous vomissez mais avouez que l’originalité est au rendez-vous et que quand on croise ça dans la rue, on est sur et certain d’être au Japon. Serais ce donc le pays où rien n’est impossible ?
4 commentssept 8
Et une Kirin pour ChoiZ.
Puisque aujourd’hui c’est l’anniversaire de ChoiZ mais que je ne peux pas trinquer avec lui, je me suis dit qu’il fallait lui dédier un article sur une célèbre bière Japonaise, la Kirin. Comme je l’ai fait pour la Suntory, j’ai testé toutes les Kirin qui sont actuellement dans le commerce, et il y en a un sacré nombre, et toutes différentes. En tout cas je pense que vous l’aurez deviné, l’emblème de Kirin est une sorte de dragon stylisé qui s’affiche fièrement sur toute les canettes.
Toujours pareil, j’ai essayé de les classer de gauche à droite par ordre logique de la moins chère et moins bonne à celle qui sont pleines de bon malt et donc surtaxées. Passons donc sur les “green label”, “Zero” (3% d’alcool) et la “Alpha” bleu un peu plus forte mais tout aussi bas de gamme pour arriver au bon rapport qualité-prix de la “Sparkling Hop” assez peu diffusée et surtout des “Nodogoshi” au graphisme de pression et “Tanrei” qui signifie “good time” en vieux Japonais m’a t’on expliqué. Ces deux Kirin sont très faciles à trouver et se laissent boire tranquillement à l’apéro. Ensuite la “Kirin original” et la “Lager beer” sont sans réel intérêt et plus chère, mais les deux autres qui suivent sont très cool. Celle qui est colorée est la bière d’automne qui vient donc tout juste de sortir et qui ne durera qu’un certain temps, elle est bonne et la canette est plutôt jolie je trouve. C’est une tradition, Kirin la sort tous les ans, et elle est à 6% d’alcool comme la Kirin “Enjuku” qui a bon goût. Les deux dernières sont sans doute les vrais de vrais Kirin, la “Classic” et la “The Gold” qui semble reprendre la recette originale de Kirin pour fêter le centenaire de la marque qui est née en 1907. Tout ça est donc bien varié, mais la canette de la Kirin “Sparkling Hop” à une petite caractéristique intéressante, elle présente une structure en triangle en son milieu comme le fond aussi quelques autre marques de boissons, superbe.
Mais le Must avec un grand “M” en ce qui concerne la bière au Japon, c’est quand même les stands qui vendent de la pression dans la rue ou dans les endroits très passagers des centres commerciaux, très pratique pour boire un bon petit coup vite fait pour pas trop cher. Par contre, la seule Kirin qu’on trouve en France, la “Ichiban” qui signifie “la moins chère” reste introuvable au Japon, étrange.
12 commentssept 7
C’est le pied !
Le week end dernier, j’ai profité du retour de Kanazawa pour rester dans le centre d’Osaka afin de m’acheter de nouvelles chaussures, marre de parcourir de si nombreux kilomètres avec deux chaussures qui prennent l’eau et dont les semelles commencent à se décoller sérieusement. J’ai donc opté pour ces Clarks, même si c’est Anglais, puisque c’est apparemment très apprécié au Japon et que c’est fabriqué au Viet Nam, clin d’œil à Tuyen.
Elles n’ont donc pas de lacet, ce qui me change la vie par rapport aux lacets trop fins et lisses des précédentes qui s’en allaient tout le temps. En plus elles ont une discrète pointe de jaune, les textures sont sympa et elles ont l’air très robustes. Pour moins de 20000 Yens, je me suis dit que ce serait parfait.
10 commentssept 4
Kanazawa sur l’or et sous le soleil.
Je continu donc la visite de Kanazawa, cette ville Japonaise traditionnelle, en commençant par la bonne surprise du matin, après un samedi pluvieux, le dimanche était très ensoleillé, aucun nuage à l’horizon sur la ville comme le prouve cette photo prise depuis ma chambre d’hôtel.
Nous sommes donc allé visiter le parc Kenrokuen, l’un des trois plus beau parc du Japon selon les connaisseur, et c’est vrai qu’il vaut le déplacement, très paisible et rempli de cette “nature contrôlée” comme vous pouvez le voir sur ces quelques photos.
Nous nous sommes ensuite promener dans le quartier “Higashi Chaya Gai”, resté pratiquement sous la même forme que depuis 200 ans, et par conséquent incontournable quand on visite kanazawa, pour ses petites ruelles et ses vieilles maisons en bois.
Le repas du midi était bien sur composé essentiellement de poisson puisque je vous rappelle que Kanazawa est un port réputé, j’ai donc pris un Kaisen-Don, plusieurs sashimi (tranches de poissons cru) sur du riz, puisque le riz de Kanazawa est l’un des meilleurs du Japon car il pleut beaucoup dans cette région. Tout ça était bien sur très bon. Et autre petite particularité propre à Kanazawa, c’est l’or, cette ville est en effet réputée grâce à une légende racontant qu’un paysan trouva de l’or en creusant dans son champ. On trouve donc énormément de choses dorées à la feuille d’or, dans les boutiques de souvenir, des salles aux murs dorés ou même des étranges cakes dorés qui se mangent. Et les restaurants n’échappent pas à cette règle puisqu’il est fréquent de manger un peu d’or dans son plat, comme ici.
Quelques petits détails amusant vu dans Kanazawa, le logo du restaurant dans lequel on a mangé, qui représente l’idéogramme “Don” qui signifie riz, un panneau assez compliqué à comprendre mais qui dit que les fumeurs ne sont pas les bienvenues, surtout en été. Et un distributeur de Saké, pour pouvoir goûter avant d’acheter, puisque le riz de Kanazawa est bon, son Saké est par conséquent très réputé.
Et pour finir, un petit passage dans un salon de thé vert juste avant de reprendre le train pour Osaka. Nous avons donc goûté cette petite confiserie aux couleurs très vives, avec de l’or dessus et un goût fantastique. Les bonbons Japonais sont vraiment étonnants.
6 commentssept 1
Kanazawa.
Ce week end, je suis allé à Kanazawa avec la quasi totalité de l’équipe de designers de Kazuo Kawasaki Ph.D pour aller voir son exposition au Musée d’art contemporain du 21e siècle et aussi pour visiter cette ville qui a su préserver son aspect traditionnel mieux que n’importe quelle autre ville Japonaise, y compris Kyoto. Nous sommes donc partis d’Osaka le samedi midi en train pour parcourir plus de 200 km entre mer et montagne, car Kanazawa est situé sur la mer du Japon, et pas sur l’océan Pacifique comme Osaka ou Tokyo, aucun Shinkansen ne passe par cette ville. Ce train est d’ailleurs surnommer “thunderbird” au Japon, on a manger un bento dedans et j’ai quand même pris le paysage en photo malgré le temps nuageux qui cachait le haut des montagnes, le début des Alpes Japonaises de l’autre côté des rizières.
Devant la gare de Kanazawa il y a cette porte massive en bois, et plus loin ces deux statues rigolotes.
Je reviendrais sans doute plus tard sur le musée de Kanazawa dans lequel sont exposés les boites à musiques “Platon’s Orgel” crées en 1994 pa Kazuo Kawasaki, passons donc à une des plus grande spécialité de Kanazawa, la bonne bouffe, puisque cette ville est un port réputé de la mer du Japon et que les poissons et crustacés de cette mer sont parait il meilleurs que ceux du Pacifique. Les restaurants de “sea food” abondent et nous avons donc été gouter tout ça. D’abord la “sea food salada”, un mélange de poisson et crustacés puis un autre ensemble avec des fruits de mer sur glace cette fois comme ce beau morceau de poulpe que j’ai mangé mais pas vraiment apprécié, ça se ventouse sur la langue, horrible, même si la forme est marrante.
Ensuite du poisson frit qu’on trempe dans une sauce, le Yaki-Zakana, c’est très bon, puis un peu plus étrange, des têtes de crevettes dont il faut tout manger même si ça croque et que ce n’est vraiment pas dans nos habitudes en France.
Puis viennent ces petits poisson très fins qui se mangent sans faim, et un autre Yaki-Zakana qu’on dépioche avec ses baguettes avant de tremper dans la sauce. Pour finir le repas, pas de choses bizarres venant de la mer mais du Katsu, du porc panné qu’on trempait ici dans un mélange d’oeuf et d’algues. Bien sur je n’ai pas manger tout ça, ce sont uniquement des plats qu’on partage à plusieurs, heureusement car même si j’aime bien le poisson, je ne raffole pas des autres bestiaux aquatiques, même si j’ai goûter à tout ce soir là.
Avant de partir, un petit détour par les WC où se trouvait cette mignonne statuette semblant représenter un couple de dragons bohème. Puis ensuite direction l’hôtel où une jolie cocotte en origami était posée sur le lit, délicate attention, et par la fenêtre, une vue sur les ruelles de Kanazawa que nous sommes allez visiter le lendemain.
4 commentsaoût 29
Tout en Ô de Tokyo.
Juste avant de repartir à Osaka dimanche soir, j’ai voulu aller voir la tour de Tokyo, celle qui est inspirée de la tour Eiffel, et y grimper pour voir Tokyo by night. Cette tour est la plus haute construction métallique du monde, elle fût inaugurée en décembre 1958, soit presque 70 ans après la Parisienne, et elle fête donc son cinquantenaire cette année.
De l’extérieur, c’est donc assez “classique” pour nous Français, sauf que celle ci est rouge et blanche, et chose qu’on ne voit pas, elle pèse beaucoup moins lourd que la tour Eiffel, presque deux fois moins. En plus elle est légèrement plus haute puisqu’elle mesure 333 mètres de hauteur, d’où ce Ô (大) dans le titre de cet article qui signifie “gros” en japonais (comme dans Ôsaka 大阪).
Environs 2,5 million de personnes visitent cette tour chaque année, et du 150ème mètre de haut, voici ce qu’on peut voir de Tokyo, très joli, surtout la nuit. J’ai d’ailleurs eu un peu de chance quand même car quelques heures plus tôt, le haut de la tour était invisible d’en bas, de gros nuages s’y étant accrochés.
Et voici un carrefour en forme d’étoile, qui ressemble fort à l’idéogramme japonais 大 (Ô) expliqué plus haut, et aussi quelques vue du port de Tokyo, son pont suspendu et sa grande roue très lumineuse.
Et à l’observatoire il y a aussi un café avec un nom en Français bien sur, un panneau indiquant que le mont Fuji est visible par beau temps, une maquette de la tour et quelques vis d’époque.
Et en redescendant, on nous dépose au 4ème étage d’un ensemble de boutiques et de cafétérias, il ne faut pas oublié qu’on est au Japon, et parmi ces magasins se trouvent quelques musées ou expositions dont celle ci racontant la construction de la tour il y a donc plus de 50 ans de ça.
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