août 2
Osaka monorail.
Tous les jours en allant au travail, je prend un métro/tramway et le monorail d’Osaka. Ce n’est pas banal, il y en a très peu dans le monde et aucun en France malgré que nous ayons été parmi les précurseurs à étudier ce type de transport il y plus d’un siècle et dans les années 60. Il s’agit donc d’une rame de métro mais un peu plus courte et surtout, suspendue sur un seul gros rail central à plusieurs mètres de hauteur afin de surplomber l’autoroute que la ligne suit et pouvoir le traverser facilement. Et puis surtout, ça évite de devoir creuser pour faire passer un tram là où le sol est déjà entièrement construit, et c’est plus simple aussi à implanter aux endroits difficiles voir impossibles à creuser. Voilà donc l’engin que j’utilise quotidiennement, quatre wagons, le vide en dessous des pieds et un petit logo jaune qui boxe en souriant.
Sur les cotés, on a bien sur une assez belle vu sur les bâtiments ou la ville puisque on est en hauteur, ça change de sous terre et c’est plutôt sympa, mais de l’avant ou l’arrière, on peut voir le circuit que fait le rail en zigzaguant au dessus de l’autoroute, ou des autoroutes pour être plus précis. Vous pouvez donc voir sur ces photos l’échangeur de “Bampaku Kinen Koen”, là où la ligne se sépare en deux, et un monorail qui attend son tour avant d’entrer dans la station de “Senri Chuo”, celle où je le prend. Avouez que c’est quand même beau ces courbes fluides et harmonieuses dans le ciel d’Osaka.
Et voilà d’où il se conduit, d’une cabine avec une instrumentation qui semble venir d’un autre âge mais qui marche heureusement très bien, et une porte frontale au milieu, seul moyen d’accéder au rail.
La construction du monorail d’Osaka a débutée en 1990, la ligne a ensuite été prolongée puis dédoublée en 1997, faisant de ce monorail le plus long en activité sur la planète avec ses 23,8 km. Il détient d’ailleurs toujours ce record du monde puisque tous les autres monorails plus long sont encore à l’état de projet. Si ça c’est pas la classe hein quand même, avec le document officiel du guinness book à l’appuis !
6 commentsjuil 30
France et Japon, le bon mélange.
Comme me l’avais promis Nakamura, nous sommes allé dans le supermarché Carrefour près de chez lui samedi dernier. Un petit coin de France avec plein de produit tous comme chez nous malgré que ces Carrefour Japonais ne soient plus gérés par la maison mère, ceux ci ayant été rachetés par la marque Japonaise Aeon. Tout d’abord, la différence est bien sur la surface au sol, ici les Carrefour sont sur deux étages avec le parking en dessous et non pas à côté. Mais une fois à l’intérieur, c’est assez semblable, et on y trouve les marques Carrefour, “1″ et Reflet de France, et donc plein de choses de France, à part peut être que la présentation en rayon est différente pour s’adapter aux standards du japon même si les panneaux sont écris en Français pour conserver cette authenticité que les Japonais aiment tant. Par exemple ces peluches représentant des kiwis qui sourient pour décorer le rayon fruit et légumes.
Après avoir acheter quelques produits français typiques parce que ya pas de mal à ce faire du bien, nous sommes allée de nouveau voir jouer le Gamba Osaka, mais cette fois en buvant des Chimay bleu ouvertes grâce à un super décapsuleur pliable.
Comme le dernier match auquel j’avais assisté était il y a un mois, le temps était un peu différent, plus beau et la nuit tombant un peu plus tôt, d’où cette belle lumière lors de la présentation du “onze de départ” acclamé par tous les supporters juste avant le coup d’envois.
Ensuite le match fût rythmé de bien bonnes choses à commencer par ces nouilles-apéro du monde entier, et notamment de France avec ce petit personnage au béret et ce goût de French Escargot qui n’était pas si prononcé. Ajoutez à cela une bonne Orval, bière Belge trappiste, et la vie est belle.
Vint ensuite le tour du très attendu “Camembel’ de Norl’mandie”, très bien fait après quelques jours d’importation et pile poil à bonne température. Il était parfait, même le pain en devenait secondaire, et les Japonais qui l’ont goûté ont adoré (à moins qu’ils ne soient vraiment très polis). En tout cas ça fait du bien de manger ça, surtout devant un match en direct live et avec des chants en Japonais tout autour.
Pour en revenir au match, il se jouait contre l’équipe Trinita de la ville d’Oita sur l’île de Kyushu, et malgré que le Gamba soit deuxième ex-aequo du championnat Japonais, ils ont perdus. Trinita est l’équipe qui s’est faite marquer le moins de buts car elle pratique une politique du tout défensif alors que Osaka est adepte du tout offensif, voilà pourquoi un seul but a été marqué au cour de ce match qui était moins intéressant que le précédant. Mais cette défaite s’explique surtout par le fait que trois des meilleurs joueurs du Gamba étaient absents. L’un étant malade, un autre, sélectionné dans l’équipe du Japon pour les jeux olympique était donc indisponible et le troisième vient tout juste de signer un contrat d’un milliard de Yens dans un autre club.
12 commentsjuil 29
Un peu de nature.
Le Japon est sur-construit de partout, certe, mais la nature est omniprésente, très importante culturellement et aussi assez différente de l’Europe. Le rapport à la nature qu’entretiennent les Japonais est en effet très fort, de part les nombreuses catastrophe que cette nature leur à faite subir et aussi parce que l’histoire, le religion et les traditions de ce pays sont très liés au bois, aux arbres, aux montagnes et à la mer. Voici donc quelques apperçus typiques de ce qu’on peut voir tous les jours ou presque en se déplaçant au Japon comme ce yucca ou bien ce petit bananier devant une cabane par exemple.
L’arbre le plus interessant et original pour nous Européen est sans conteste le Bambou, il y en a des forêts entières ici, le slogant de la ville Suita de l’agglomération d’Osaka où je réside et travaille est d’ailleur “Bamboo forest in Senri”. Le bambou pousse très vite, une section de son tronc correspond à une journée, et on peu même faire des petits bateaux avec ses feuilles comme me l’a montré un collègue.
Il est amusant aussi de voir régulièrement des rizières qui subsistent au beau millieu des immeubles et qui se multiplient au fur et àmesure qu’on s’éloigne du centre ville.
Et pour finir, quelques photos de fleurs qui n’ont pas grand chose d’originale si ce n’est que c’est toujours joli.
10 commentsjuil 28
Vous pouvez tous venir !
Commençons d’abord par fêter un bon anniversaire à Charles (mon frangin) puisqu’il prend au moins 22 ans aujourd’hui et que ça fait pas mal de bougies. Mais comme je suis un peu loin pour lui offrir quelque chose, voici la preuve que je pense à lui d’ici, une grosse quille de bowling juste en face de chez moi, en grand fan s’il avait pu venir me rejoindre quelques jours, on aurait pu allez se faire une partie. Et en plus, en bon ex-pâtissier qu’il est, il se serait régalé de bons éclairs au chocolat “français” produit par la marque “Monteur”. Bon c’est sur ils ne valent pas ceux qui sont fait de temps en temps dans le four de la maison mais ils se défendent bien quand même.
Et comme le Japon est un pays très ouvert, voici quelques une des multiples choses qui me font penser régulièrement à mes connaissances restées en France, des fois que ça leur donnerais envi de me rejoindre, la porte est ouverte, notamment pour mon père, dont la Guinness est la bière préférée et qui ne serait donc pas trop dépaysé.
Pour Pépito maintenant, un pot de choco, un vrai qui a le même goût tout pareil qu’en France et qu’il n’y a pas en Espagne (que de souffrance ça a du être). En tout cas, au Japon, le pot est en plastique et fait 220 grammes, je ne sais pas ce qui est écrit au dos mais il n’est surement pas fait à Mont-Saint-Aignan comme les nôtres (ouai dans ma ville quoi ^^)
Deux de mes cousins ont des noms inscrit au Japon pour l’éternité, Victor qui est la marque de matériel audio de JVC et qui sera peut être l’occasion pour lui de remplacer son iPod. En plus un montage mal fait avec une Japonaise qui ne joue pas de guitare, c’est quand même cool nan ?
Et Gaspard dont les histoires pour enfant et produits dérivées “Gaspard et Lisa” sont aussi disponibles au Japon.
Les grands parents maintenant, avec cette galerie marchande dans le quartier d’Umeda qui porte le nom de ma grand-mère d’Épinal, j’espère quelle aime le rose.
Et cette publicité pour la montre Dandy de Chaumet en pleine page au dos d’un magazine Japonais assez classe, maison prestigieuse de la place Vendôme, marque favorite de ma grand-mère de Rouen et aussi mon précédant terrain de stage.
Pour prouver à Chistine que j’ai bien écouté touuuuuuuus ses nombreux conseils sur le Japon et que je les appliques à la lettre, voici une bouteille de Yakult, 65 ml de vitamines qu’il faut boire tous les matins quand on est un vrai Japonais car cette bouteille, très ancienne maintenant, est une icône du design packaging au Japon.
Pour rappeler des (mauvais) souvenirs à David, il faut qu’il sache que je passe tous les jours devant l’agence Century 21 qui est prés de chez moi, hé oui même au Japon ils me courent après, mais cette fois je ne leur ai pas loué d’appartement, pas deux fois la même erreur qu’à Valenciennes hein ! Bon et puis pour me faire pardonner et parce qu’il dessine des gros engins dans ce genre à Lyon, un “petit” Hummer vu à Kyoto.
Puisqu’on en est à parler voitures, je croise très souvent des Nissan Skyline R34, je ne suis pas un grand fan mais je sais que ça fera plaisir à Michael, surtout une photo de nuit avec une belle peinture blanche et un kit “Tokyo drift”, puisqu’on est au Japon ^^
Pour Vincent qui collectionne tous ce qui porte une inscription 107, voici un petit train des montagnes Japonaises, vu dans un magazine, et portant fièrement le fameux numéro “107″
Édouard n’oubliera jamais ces heures passées dans les super-marchés à chercher le mousseux le moins cher possible il y a quelques années de ça. Hé bien après moult test, c’est le “Sire de Beaupré” qui nous est apparu comme le meilleur rapport qualité prix. Je n’ai pas oublié non plus et les Japonais aussi sont arrivés à la même conclusion puisqu’on en trouve à l’autre bout du monde. Classe nan ?
Voilà, ces petites dédicasses ont été un bon prétexte pour vous faire découvrir quelques images du Japon. Il y a en effet des similitudes avec la France (si peu). Vous êtes donc les bienvenus chez moi dans la limitte de la place qu’il y a dans mon 15 mètres carrés, même ceux qui ne figurent pas dans cette liste bien sur, car je n’oublie personne en étant ici.
18 commentsjuil 24
Les saveurs d’Okinawa.
Pour ceux qui ne connaissent pas Okinawa, il s’agit d’un petit ensemble d’îles Japonaises à environ 500 km au sud de Kyushu et aussi loin au nord de Taïwan. Ce sont des îles qui ont une culture à part compte tenu de leur éloignement du reste du Japon. Cela ce ressent bien sur dans la nourriture, un peu différente du reste de la gastronomie Japonaise, et qui est considérée comme très saine car les habitant d’Okinawa ont une espérance de vie plus longue que les autres Japonais et considèrent tout ce qu’ils mangent comme de la médecine. Et il y a quelques semaines, on m’a emmené dans un restaurant préparant les spécialités d’Okinawa, voici donc tous les plats dans l’ordre chronologique et dans le moindre détail.
Commençons par une mise en bouche typiquement Okinawaïenne, le “Umibuboo”, mot pour mot “raisin de la mer”, qui est une sorte d’algue qui ne pousse nul part ailleurs sur la terre qu’à Okinawa. C’est très étrange, très petit (environ 2 mm de diamètre) et chaque grain éclate sous la dent quand on croque une grappe, ce qui, vu le nombre de grains, est comparable à une mini mitrailleuse dans la bouche. Très amusant.
Ensuite voici une sorte de salade d’algue appelée “Mozuku”, un peu salé si je me souviens bien, mais bon ça sort de la mer, c’est surement normal.
Toujours des algues mais avec du poulet cette fois, c’est le “Hijiki”.
Des sortes de petits gâteaux de poisson frit, le “Satsuma-Age”, délicieux et plutôt originaire de Kyushu que d’Okinawa puisque Satsuma est l’ancien nom de la préfecture de Kyushu.
Du porc cuit dans l’eau bouillante et coupé en gros cube avec moitié viande et moitié gras, mais tout se mange, c’est juste un peu plus mou. Au Japon on appelle ça “Kakuni” mais à Okinawa, c’est du “Rafutee”.
Le Tofu spécial d’Okinawa, un peu plus gluant et gélatineux que le Tofu classique mais c’est toujours issu du lait de soja. Il est ici accompagné d’un morceau de “Niga-uri” ou “Goya” à Okinawa, une courge très amère et très appréciée sur cette île pour lutter contre la chaleur.
Une salade de petits poissons appelé “Nambanzuke”, apparemment ça veut littéralement dire “Européen”. Ouai je sais, ça a une drôle de tête et c’est pas super appétissant, mais après quelques bières ça passe tout seul.
Un peu de végétaux, des “Renkon”, ce sont les racines de la fleur de lotus, ici, ces rondelles sont frittes avec de la moutarde.
On passe aux fruit de mer, du poulpe grillé avec de la mayonnaise et du piment, c’est du “Ikayaki” (Ika = poulpe et Yaki = grillé), je n’ai pas souvenir du goût sinon que la carapace était un peu dure.
Encore du Goya mais en salade cette fois, avec de l’œuf, du jambon du soja et qui prend donc le nom de “Goya-chample”.
Quelque chose de très surprenant maintenant, un poisson tellement frit qu’il en est complètement desséché, et donc très croustillant. On essaye de casser des morceaux et de les croquer, avec tout ce qu’il y a dedans. C’est typique d’Okinawa parait-il et c’est vraiment bizarre.
Pour finir, un mélange de riz, de poulet haché, d’épices, de tomate, et à nouveau de Goya, c’est le “Tacorice”, et la cuillère n’est pas là pour le manger mais pour ce servir dans son assiette, les baguettes sont bien sur incontournables.
Pour accompagner tout ça, rien de tel qu’un verre de “Japanese spirit”, c’est un alcool à environ 20% qui peut être fait à base de riz, de soja, de patate ou bien de blé comme celui ci. L’idéogramme imprimé sur le verre se lit “Yu” et signifie “Jouer”.
Alors bien sur je n’ai pas englouti tout ça, ce sont des plats qu’on partage toujours à quatre, mais j’ai tout essayé, même ce qui n’est pas du tout dans nos bon vieux standards Français, et c’était vraiment très interessant. J’espère que ces photos vous donneront envi d’aller passer des vacances à Okinawa, après tout, c’est aussi bien que le bord de la manche pas vrai ?
4 commentsjuil 22
C’est t’y pô mignon tout plein hein ?
Les Japonais adorent les animaux et le graphisme. Par conséquent, ils aiment multiplier les petits dessins d’animaux sur tous les packaging ou autres logos d’entreprises, et généralement, ces petites bébêtes sont tout à fait adorable et rigolotes. En voici quelques unes que j’ai prises en photo sur des emballages de nourriture, dont la fameuse mascotte poussin de la marque “Chicken Ramen”, ou bien sur une règle métallique comme ce pingouin très graphique.
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